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Ma vie lamentable (ou un furet dans le congélo)
20 décembre 2008

Crazy sheep, you are the odd one out Crazy sheep, let them know what you're all about

CuriosityEn ce moment je m'intéresse à Belline. Non, je ne suis pas amoureuse. Je parle de l'oracle du même nom. I. en parlait à O. la semaine dernière. Je viens de demander si je pouvais faire confiance à B. Une réponse qui ne fait que confirmer mon sentiment. De toute manière, je ne fait pas vraiment confiance aux tirages immatériels, nous allons dire que je suis de la vieille école. Dans le même temps, il m'était suggéré de me méfier de D. Ce que je fais depuis le départ, à son grand désespoir.

Je reviens en fait de chez B.. Nous avons discuté un peu, j'ai évoqué le nouveau tournant surprenant, ou du moins hors des sentiers battus que prenait ma relation non relation avec l' "autre". Sa conclusion, sur ma demande finale de conseil en tant qu'ami est que si je suis curieuse, je continue, mais que je me méfie, beaucoup, et qu'au moindre signe, j'arrête tout. Je pense qu'une part de jalousie guide ses paroles. Je crois aussi qu'il sait rester objectif. Je perçois D. comme trouble, louvoyant entre sa volonté et celle des autres, ou plus précisement cherchant à s'y glisser, et à en épouser la forme pour mieux obtenir le résultat qu'il recherche. Ce n'est pas obligatoirement négatif, mais j'y vois une sorte de manque de franchise qui me met mal à l'aise, car très en dehors de moi et de ma psychologie (certes complexe). Bien que j'aie arrêté de me poser trop de question sur le sujet. Je n'ai pas exclu le fait qu'il revienne visiter cet endroit (ces paragraphes, inscrits semaine après semaine), pourtant j'y note cette pensée aujourd'hui. Je prends chaque jour qui vient avec lui l'un après l'autre. J'attends de voir. Quoi ? La suite.
Bien entendu, son complet revirement dans son attitude me questionne. Il est amoureux, et même plus, je lui signifie la fin de notre relation suite à mon retour du Canada, car je me rends compte que cette période de ma vie doit être libre de toute entrave sentimentale, et d'un coup, il me répond qu'il voit à l'identique, et que d'autres possibilités s'offrent dès lors à nous. Il me demande à peine deux mois auparavant d'être entièrement à moi, et reprend sa liberté aussi facilement, sans heurt, sans pleurs, sans cri ? Je ne les recherchent pas, mais leur absence est ... criante, justement. Et quelques contradictions sont toujours là dans le paysage, les anciennes que je n'ai pas oubliées, les nouvelles qui viennent s'y rajouter. Une révélation soudaine est possible. D'autres explications moins agréables également. J'attends. Je vérifie quand même que j'ai bien mon gilet de sauvetage. Je me souviens que je suis celle qui a bien vu que l'homme étrange sur le quai du RER il y a presque vingt ans avait l'air plus que suspect. Celle qui s'est dit qu'elle le savait bien quand elle a failli se faire violer à l'avant dernière station par ce personnage puant (dans tous les sens du terme).

J'ai effectivement peur de me tromper dans le mauvais sens, et c'est ce qui me fait continuer. POur vérification. Pour être sûre. A la limite du TOC (Trouble Obsessionnel Compulsif, si vous vous demandez). Mais je pense que je connais la réponse. Que seule son intensité m'échappe encore. Je connais un certain nombre de personnes qui ont des agissements ou des tendances désagréables, voire quasiment détestables, mais qui restent fréquentables, aimables même. Il y a une différence entre quelqu'un qui compte son argent, connaît exactement la somme de ce qu'il a dépensé dans une soirée et fait très peu de cadeau, et un vrai radin pingre à tuer.

Je suis toujours sur l'étude du sujet.
J'ai peut-être tort.

Curiosity [may]kill the cat

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