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Ma vie lamentable (ou un furet dans le congélo)
31 décembre 2008

Nouvel an poil aux dents

EM_CioranSuite aux problèmes posé directement par la santé de B. (wek-end suisse annulé)  j'ai passé presque quatre heures au téléphone avec un D. perturbant pour mon psychisme, en tout cas pour mon optimisme, et pour mon optimisme en ce qui le concerne. Même si officiellement la situation est arrangée, c'est de nouveau un accroc dans la toile du tableau, un dérapage qui me fait penser que j'attends quoi pour tirer mes conclusions, bordel de dieu ? Toujours la même chose, j'ai peur de me tromper, de tirer des conclusions hâtivement négatives et d'avoir tort. De passer à côté d'une belle expérience, d'un nouveau territoire, de quelqu'un de bien, rayer la mention inutile.

Au bout de la discussion, le chat est désabusé. Et vaguement triste. Il a fait le deuil de son week-end sexe et perversions à gogo, et surtout pas clients bourrés et en nombre insupportable pour lui. Il s'angoisse de nouveau pour son avenir, sa force et ses espoirs de la semaine passée ont bien fondu tout d'un coup. De toute manière, the show must go on, travail dans douze heures (yeepee youkaïdi), il est temps de coucher les masses laborieuses, mais d'abord de faire faire son pipi popo au chien chien à sa mémère. Option patinoire, il a plu toute la nuit, avec une température inférieure à zéro affichée sur les thermomètres.

J'ai été promener le chien donc, et ça glissait dru. j'ai été chercher ma Carte Bleue en même temps, et faire faire des nouvelles lunettes. Et puis j'ai tourné en ville, parce que je voulais quelques chose, mais qu'il n'y avait personne pour me l'offrir. Donc je déambulais. Rues semi désertes, magasins idem. J'ai fini par décider que je devais me faire un cadeau, enfin qu'on devait m'en faire, donc dans le rayon vaisselle du Printemps, j'ai odieusement subtilisé une fraise en plastique. Les robots mixeurs chromés me plaisaient plus, mais plus difficile à mettre dans mes poches. Entre autre. Et puis j'ai continué, et l'envie d'une pizza c'est fait sentir. Et il est un peu ardu de trouver une pizza à 10h00 du matin ici. Surtout avec un chien en main. J'hésite. Un snack, mais ils ne prennent pas la carte de crédit. Ben oui, c'est tout ce que j'ai sur moi, mon nouveau bien. Finalement, quasi dans la dernière ligne droite, un traiteur. Je rentre avec une coquille Saint-Jacques véritable et garnie et un litre de pur jus de pamplemousse rose de chez Fauchon, pour la modique somme de 15 euros et des poussières. Voila, mon dîner de réveillon se fera à 11h10 environ, réchauffé au micro-onde, entourée par mes amis poilus qui m'aiment énormément (pardon, "ENORMEMENT") tout d'un coup. C'est assez moi, dans la marge, comme une note dans un livre, et pas dans la marginalité, comme un punk  à chiens. Et je suis assez contente. De l'achat en tout cas. Du pied de nez qu'il représente. Et de mon ventre plein, finalement. Et de ma fraise en plastoc.

Je vais me coucher. Nouvel an déjà fait, et toc.

Un peu pas là, mais pas exactement comme d'habitude
Cheshire

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