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Ma vie lamentable (ou un furet dans le congélo)
26 novembre 2008

Tout schuss

Plus_basJe dois aller travailler dans 30 minutes. Je m'ennuie. Je ne sais pas quoi faire. j'ai éclusé VDM, Cha, Laurel, les actualités Google, Yahoo, Awful plastic surgery, je me sens vide à nouveau, creuse. Effet pervers des promesses sincères de B., maintenant je l'attends, tout en pensant qu'au bout du compte cela ne changera rien.

Cette nuit, j'ai fait un tour sur le net des logiciels ésotériques disponibles. Bon, c'est très bien de rire un peu, mais bizarrement, si je dit que je n'y crois plus, que je ne crois plus en rien, je n'aime pas que quelqu'un d'autre me le dise. J'ai peur de l'inconnu, peur d'avoir eu tort il y a six mois, peur de mon ombre. En tout cas, c'est écrit dans mon ciel, je ne suis rien parce que je ne me donne aucune valeur, et je plaque mes sentiments à mon égard sur les autres. Très bien, et puis quoi ? Je n'ai toujours pas le mode d'emploi pour monter cette putain d'étagère.
Je ne sais pas quoi penser. Je me souviens que je suis une petite lune, dont la lumière disparait par effet d'optique en présence du soleil.

Mai me semble loin, loin, loin.
Je dois continuer à m'anesthésier, rester dans mon coma, surtout ne pas en sortir.

Je suis partie pour accepter une proposition somme toute assez étrange, qu'on me dit 100% honnête et dénuée d'intention libidineuse. Je ne suis pas capable d'analyser si c'est vrai ou pas. B. est heureux pour moi, et un peu jaloux aussi, même si un peu inquiet ; D. se dit heureux, mais parano et plus que suspicieux sur les réelles intentions du pourvoyeur de proposition étrange-mais-honnête-si-si-je-t'assure.

J'ai en tête assez souvent en ce moment ce morceau de film sur le SIDA au tout début de l'épidémie (ou était-ce un article ?) : un homme dont le compagnon délirait en continu à l'hôpital, en train de mourir, qui se voyait descendre des pistes et des pistes de ski, bâtons en main, et qui était juste revenu le temps d'une visite de la famille, sur la demande pressante de son ami, parce qu'il le fallait, parce que sinon il aurait été déchu de ses droits sur lui-même.

Je suis sur mes skis, je descends les pistes, je n'ai aucune raison d'arrêter.

I'm not smart enough to lie.
~ Ronald Reagan

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