Fallait pas communiquer
Conversation au détour d'un logiciel avec B. qui travaillait aujourd'hui.
Me sens seule, triste.
Oui il pense que je cours des "risques" avec D.
Ah tiens, il s'est inscrit au départ pour rire sur adopteunchiot.com, et sans que ce soit devenu sérieux, le site lui a déjà servi à conclure. J'aurais préféré le savoir avant. Pas que je me sente trompée. OU peut-être que si. Encore une fois, manque de communication. marre, trop plein de rien, de tout, de peurs, d'inquiétudes, de solitude, d'incompréhension, de pièges de merde, de médiocrité.
Déprimée, une boule dans la gorge. Pas envie que mes peurs se réalisent. Ni avec B., ni avec D.
C'est étrange, à quel point mon humeur peut changer drastiquement en si peu de temps. J'étais plutôt joyeuse, presque au pire, plus tôt dans la nuit. Le projet de site avec D. qui ne s'est pas encore arrêté, des envies de créer, l'espoir de réussir à croire. Montrer que je mérite (montrer au ciel, en gros) qu'on me traite bien, que je ne sois pas trahie, ni sentimentalement, ni matériellement.
Et là, je recommence juste à me dire que ce truc qui me motivait enfin de nouveau il y à peine quelques heures va précipiter ma chute, que tout est déjà écrit et que c'est juste une question de choix des armes, mais que je n'en sortirais pas sans perdre des plumes, que ce que je veux est irréalisable et que ne me secouez pas je suis plein de larmes (non, ce n'est pas du vol, ami lecteur bienveillant, je pense souvent - enfin selon les périodes, mais souvent disons quand même - à cette phrase de Miossec).
Armes larmes
Douceur douleur
Destin dessin
pleurs peur
Je dois écouter mon intuition. Elle m'envoie des messages contradictoires, la conne. Enfin, je ne sais pas quelle est sa voix, donc je ne sais toujours pas quelle proposition choisir.
Sale fin de vendredi finalement.
Non, fin de vendredi grisâtre.
Envie de "rien" (le concept de rien, pas "de rien"). De ne plus avoir envie. De ne plus me battre.
Nothing is permanent
~ Buddha