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Ma vie lamentable (ou un furet dans le congélo)
17 juillet 2008

Frites et bourrage de gueule sans alcool (la fête est plus folle)

fritesVisiblement je suis un peu mieux que tout à l'heure à mon réveil (j'ai au moins arrêté de répéter à voix haute "tête de slip", c'est un début). La fatigue a toujours un effet alcoolisé sur moi, ce qui est déjà une façon de me saouler pour trois fois rien le jour où je touche le fond point de vue finances. J'ai ce vague mal de tête qui ne me quitte pas malgré le dolipran 1000, et je viens de me faire des frites un peu molles et un peu trop cuivrées parce que mon estomac criait famine.

Je pourrais pourtant être fière d'hier. J'ai appelé comme une grande fille la banquière, qui a d'ailleurs l'air plus sympa que la précédente, et elle semble ne pas avoir de problème pour une découvert exceptionnel de quinze jours, j'ai engueulé le commercial boisson qui fait n'importe quoi depuis quelques temps, obtenu de leur grand manitou que j'appelle par son diminutif parce qu'en gros nous avons commencé en même temps, que le chèque de la dernière commande soit encaissé le 28, et j'ai survécu à l'humiliation de "ah bah oui, le modem était juste éteint c’est pour cette raison que je n'avais pas Internet" . Et puis durant ces deux jours de repos, j'ai découvert des gens intéressants. En même temps, la suite de cette soirée me fait un peu peur. Jusqu’à là tout va bien, mais je ne suis pas sûre que je tiendrai très longtemps, et je ne sais pas trop quand cet endroit est sensé se remplir ce soir.

L'ordinateur semble avoir survécu à peu près à sa tentative de meurtre par immersion dans la bière par F. il  y a trois jours, il y a juste une sorte de nuage lumineux plus clair sur le bas de l'écran pour témoigner de l'horreur de la scène maintenant. Je remangerais bien des frites, surtout si cette fois-ci je réussissais à les rendre croustillantes et juste dorée (Julien). Quand je les dévorais tout à l'heure, je pensais a celles de ma belle-mère. Que j'ai du mal à voir de cette façon d'ailleurs. Quelqu'un ne veut il pas ouvrir un restaurant ici ? Ou alors juste me donner plein de sioux ? Ou au pire m'offrir 15 jours de vacances ?

Whatever you are, be a good one.
~ Abraham Lincoln

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