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Ma vie lamentable (ou un furet dans le congélo)
24 août 2008

Reprenez-moi mon âme immédiatement

De_La_SoulIl est beaucoup plus simple de ne rien ressentir. La vie vous porte, les jours passent, le temps s'écoule, en ce qui vous concerne vous pouvez retirer la première lettre, mais vous ne le ressentez pas. Vaguement parfois, quand en miroir vous voyez que les autres ne vous ressemblent pas, au-delà des petites différences chromosomiques qui font le charme de chacun (c'est une façon polie de voir les choses, ne pensez pas que je vous drague).

Ressentir, c'est sentir de nouveau également.

Iil n'y a jamais de séparation, définitive ou non, jamais de heurt, ou alors purement intellectuels, des  joutes, des jeux. Savoir qui gagne (moi, sinon, ça ne compte pas). Vous croisez des gens, bonjour, au revoir. Comme cette ville. Vous êtes là ? C'est bien, bonjour. Vous n'êtes pas là ? C'est toujours bien, personne n'a remarqué la différence. En écrivant cela, je ne rend compte que ce que je reproche à ce lieu est la manière dont j'essaie d'agir instinctivement. ("Everything that irritates us about others can lead us to a better understanding of ourselves" dirait Carl Jung. Toujours su que ce garçon pensait à moi  à chaque seconde de sa vie). Ne pas s'attacher aux gens, c'est éviter la souffrance. C'est la perversion du détachement bouddhiste, parce que je pense être loin du Nirvana.
Quand même, plus de vingt ans de présence en ces terres barbares, et pas une seule fois j'ai fait le rapprochement entre eux, la masse des locaux repliés sur leurs groupes distincts formés depuis l'avénément de Raymond Barre, et moi. Forcément, eux = groupe moi = pas groupe. Mais entité pour entité, jeune fille, je t'aurais crue plus subtile, tu me déçois Batman.

Tout ces errements blanc sur noir pour signaler que ma famille d'adoption part demain, et que ce fut dur de les quitter sur le pas de la porte de l'immeuble de B. Dur de penser que je ne sais pas quand je les reverrais. Dans pas si longtemps, normalement, mais rien n'est écrit. Comme je suis compliquée, et que j'aime bien me rendre la vie difficile, je constate avec un ravissement non feint en prévoyance des difficultés futures que cela ne manquera pas de m'amener, que je commence à m'attacher (oui là, non pas là, pervers) à quelqu'un d'autre. Pas à la place, au cas où la moindre ambiguïté subsisterait. En même temps. Bien bien, tu m'auras vraiment tout fait, petit chat au sourire permanent mais à l'intelligence sujette à caution.

"Nous vivons dans un environnement dynamique. Vouloir rester ce que tu es te limite." Puppet Master, dans "Ghost In The Shell" de Mamoru Oshii

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Commentaires
H
C'est la pluie qui nous fout tous en l'air.<br /> J'ai encore rien compris. J'ai juste fais un début de crise d'angoisse / paranoïa pile au moment où j'décryptais tes mots.<br /> Hasard ou subconscient ?.<br /> Moi je dis pas tous les jours bonjour, qu'il y ait âme qui vive ou pas. Mais c'est pas juste parcequ'on m'appelle marie paytasse, c'est aussi parceque j'aime pas ennuyer les gens biens avec les futilités post adolescentes qui me possèdent.<br /> De quoi je parle j'en sais plus rien, je vois des agression personnelle partout où je passe. On appelle ça egocentrisme je crois.<br /> Allez.<br /> T'es là ? Bonjour ^^
Ma vie lamentable (ou un furet dans le congélo)
  • Un blog avec des clichés, des doutes, des news à la con, des moutons ronchons, un ex pas ex (?), un amant minimum, du sexe si vous êtes sages, des amis, un chien qui sent le parmesan, des chats fous et un furet dans le congélateur ...
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