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Ma vie lamentable (ou un furet dans le congélo)
13 octobre 2008

Mur, murs

murmures"Bonne nuit quand meme spice di counasse :)". C'est sur ces bonnes paroles que se clôt un week-end de plus. Formule de B., qui répond à notre dernier échange un peu houleux du soir, par rapport à l'humain qui se trouvait chez moi à ce moment (là, il vient de s'envoler vers sa contrée lointaine). B. ne voulait pas savoir si c'était juste ou non, mais il était en colère contre moi, avait des envies de mort envers les répresentants européens non EU (enfin juste un pour être plus précise). Moi qui m'étais ennuyée comme un rat mort fossilisé quasiment toute la soirée (dimanche, morne plaine à HellCity point de vue débits de boisson), je l'avais appelée pour savoir s'il passait, j'avais envie de le voir... Mais le désenchantement avait été total. Même si son discours déclarait le contraire, ses faits et gestes indiquaient qu'il cherchait à être loin de moi. Agressivité rentrée, en retenue, mal contenue. Et niée. Il était sorti dehors, avait dit aux autres qu'il rentrait, sans dire au revoir réellement à personne, je l'avais retrouvé juste devant le bar quelques minutes plus tard, seul, en train de fumer, mal. Dans mes longues heures d'inoccupation, je lui avais écrit une assez courte lettre au vu de ce que je peux faire, rien de très nouveau quant au contenu, mais puisque lui ne parle pas assez, je dois bien rétablir l'équilibre cosmique d'une manière ou d'une autre. Je lui ai donné quand je suis ressortie la seconde fois, et qu'il était tojours au même endroit. Il avait réfléchi, finalement il m'en voulait, il était fâché contre moi, vraiment, ce qui expliquait beaucoup mieux son comportement du jour.

A la fermeture, il ne restait plus que nous deux. Il m'avait raccompagné jusqu'à chez moi, j'ai compris après qu'il avait oublié que l'appartement n'était pas vide. Pas qu'il voulait venir, juste que discuter devant lui posait un problème. J'ai marché un peu avec lui. Ce qui est juste n'est pas toujours ce qu'on l'on ressent. Est-il vraiment juste qu'il m'en veuille ? Qu'il lui en veuille ? Il a au moins autant que moi crée la situation, pas en achevant de me convaincre d'aller prendre des vacances à Lausanne le mois dernier, mais en niant les problèmes plusieurs mois auparavant et mon approche timide de certains, en allant droit au casse-pipe et advienne que pourra avec les "eux", les soirées hyper alcoolisées en leur compagnie et le rapprochement absolument pas stratégique avec la jeune fille précédement connue sous le doux sobriquet de "la grosse pute"*, évènement déclencheur de ces épanchements verbaux plus ou moins quotidiens depuis. C'est son plus grand défaut. C'est au pied du mur qu'on voit mieux le mur ? C'est une fois qu'il l'a pris sur la tête qu'il accepte enfin son existence. Bon pour l'optimisme, mauvais pour la prévoyance.

Je continue à être optimiste pour mon futur personnel, un chat couché sur mon sac à main rose, un autre sur une caisse en carton sur une autre caisse en carton. Visiblement, c'était une excellente idée de redoubler la dose de mes pilules du bonheur nuisant à la recapture de la sérotonine, non mais dis donc.

* Que devient-elle, la fameuse XX par qui le Big Bang est arrivé dans ma vie, me demanderez-vous, peut-être ? Elle déprime, est persuadée qu'elle aime vraiment B., se dispute avec ses "amis" qui continuent à fréquenter notre établissement alors qu'elle non : Le soir où je l'ai revue, elle a terminée la nuit à l'entrée du bar, ivre au point d'être totalement incohérente, B. l'a retrouvée par terre, lui a appelé un taxi, a du l'accompagner car le chauffeur refusait de la prendre toute seule, et lui a clairement signifié qu'il ne souhaitait plus la revoir, sous quelque forme que ce soit. Et puis elle pense aussi que j'ai été méchante avec elle ce jour-là. Titale, je ne sais pas si c'est elle qui creuse sa propre tombe, si elle contribue, mais je n'ai plus aucune animosité à son égard. Mes prévisions optimistes se sont entièrement réalisées, je peux donc tranquillement me sentir désolée pour l'être humain qu'elle représente, pour l'amie qu'elle aurait pu devenir, pour la personne un peu à la dérive qu'elle est.

Eat a third and drink a third and leave the remaining third of your stomach empty. Then, when you get angry, there will be sufficient room for your rage.
~ Babylonian Talmud

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