The cat, the cat, the cat is on fire

Samedi plus que réduit : endormie vers 13h, j'étais au téléphone avant avec D., réveillée vers 18h30 par B., et la nouvelle agréable d'un début de conciliation avec monsieur propriétaire-numéro-1-salaud-de-banquier, je suis finalement retournée me coucher vers 21h sur le canapé, une couette et un chat sur moi. Dommage, j'avais la possibilité d'apprécier toute la subtilité des programmes télévisuels de fin de semaine en "prime time" pour une fois, mais Morphée m'a méchamment attaquée en traître. Son emprise s'est relâchée à 1h39, au moment où je rêvais qu'un pigeon était en feu devant les denêtres du premier appartement que nous avons occupé avec ma mère ici, volatile transformé rapidement en chat, avec moi qui essaie de l'attraper pour éteindre les flammes en sautant par la fenêtre, armée une casserole de ragoût, seul récipient contenant du liquide à portée de ma main. Le chat se sauve bien sûr, ne croit pas à mes bonnes intentions, et je reste impuissante, désespérée. Courir mais pas trop parce que mouvements égal peur, mais immobilisation égal stagnation et absence d'action et donc feu qui continue et le tue finalement.

Je m'arrête tout d'un coup. Il est parti très loin, je le vois plus, je ne porte pas mes lunettes, tout est flou. j'ai l'impression de l'avoir tué, d'avoir failli.

The communication of the dead is tongued with fire beyond the language of the living.
~ T. S. Eliot