Ashes to ashes Dust to dust

De nouveau, je ne me sens pas très bien. Des légers désagréments professionnels, du stress. Qui vient se rajouter au problème de vieux alcoolique bélier humain de la semaine passée, qui n'était justement pas encore passée, pour moi.
Un goût de cendre, de ras-le-bol.
Un peu de peur et d'angoisse. Du découragement. Le tonneau des Danaïdes. Et j'en ai tellement marre de cette ville. je passe dans ses rues la nuit, le chien au bout de sa laisse, trottoirs mouillés par la pluie, et je me dis "ailleurs ailleurs ailleurs".
Et cet ailleurs, il est dans quelles conditions ?
De nouveau cette sorte de crainte diffuse et plus ou moins irraisonnée.

Je sais  ce que je veux, je ne sais pas si je l'aurai ; je ne sais pas si c'est la meilleure solution pour moi, ou juste la matérialisation de ma peur du changement.
Faire confiance à mon intuition ? Dès que je la trouve, sûrement. Mais là, elle est tellement enfouie sous des monceaux de doutes, d'analyses, d'impressions et réflexions plus ou moins logiques que je ne saurais la reconnaître à deux mains.

Je me répète de ne pas prendre de médicaments là pour soigner mon cœur qui pulse définitivement trop vite et trop fort depuis environ 45mn. Solution d'immédiate facilité, qui ne ferait que déplacer le problème dans l'espace temps.
J'ai du courrier en retard (enfin, tout mon courrier, quoi). Pas de motivation. De la culpabilité à ce sujet.

La cendre colle sur mes gencives, visiblement.

It's best to have failure happen early in life. It wakes up the Phoenix bird in you so you rise from the ashes.
~ Anne Baxter