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Ma vie lamentable (ou un furet dans le congélo)
25 mars 2009

Je voudrais que quelqu'un ...

Gavalda_quelque_partJ'avais l'impression d'aller un peu mieux, d'être sur le bon chemin en tout cas. Je le crois toujours.
Par contre, trop de problèmes, pas mortels, mais qui s'enchaînent sans me laisser le temps de me remettre, et tout repart. La chanson si connue du akoibon.

Akoibon se battre, tout semble en dehors de mes mains, et ce que je contrôle a finalement si peu de poids.
Akoibon me lancer dans un nouveau projet, je n'en vivrais jamais comme je veux.
Akoibon partir, vouloir partir à l'étranger, "là-bas", ton/tes projet-s actuels n'y survivront pas, tu seras incapable de t'assumer financièrement toute seule.
Akoibon se battre pour croire en ton futur avec B., chaque dispute, malentendu, quiproquo te donne le sentiment que toout est perdu et que tu te fais des illusions.
Akoibon tout et rien et tout, tu ne seras jamais Mozart, parce que Mozart était déjà mort, oui et alors, lui au moins avait fait quelque chose de sa vie avant.

Surtout lasse. Moulins à vent, moulins à eau, inondation, moulins à paroles.
Petit moulin de sel coincé au fond de la mer.

Akoibon discuter avec de nouvelles personnes, rien ne rime à rien, tout le monde se fout de tout, sûrement moi la première.

De nouveau pensé à ne plus être là. Envie de me mettre dans le coma pour trois mois. Tellement désabusée que je sais que cela ne servirait à rien, rien n'aura changé quand je reviens (et là, je parle de l'hypothèse haute).

Dans mon dos, La Truffe rêvasse en faisant sortir de sa gueule de drôle de bruits.

Je ne compte pas. Si je disparais, le rond dans l'eau formé durera quelques seconde à peine, et puis retour au calme, liquide lisse, comme si je n'avais jamais été là. Comme tant de gens, ok. Personne n'a envie d'être un gens.

Je voudrais que quelqu'un me voit quelque part.

Je ne suis même pas capable de me prendre en main, de me rendre visible, d'avoir envie de vivre, au bout du compte. Se bercer d'illusion, et survivre dans sa propre crasse polie. Entropie minable, l'humain est vraiment un pigeon, qui arpente le bitume encore et encore, à la recherche de n'importe quoi pour vivoter. Moignons de pattes pour causes diverses et variées ? Je continue, je me contente de mes miettes de pain sec. Aile cassée ? Idem. Maladie, vermine, catastrophe personnelle, professionnelle, nucléaire ? Et allez donc, les pigeons, toujours rabougris, jamais hauts dans le ciel, mais là, encore là, se contenter de peu. Se contenter de rien. En vie. Comme le Dark Black Knight des Monty Python, tout va bien, je continue, après tout, c'est mieux que si c'était pire. Pigeon. Parasite de sa propre vie.

Akoibon, la vie est fatiguante et sert à peu somme toute.

Gamine capricieuse et pénible. Je voudrais quand même que quelqu'un me voit quelque part.
Et j'ai de nouveau envie de pleurer ...

Just as the constant increase of entropy is the basic law of the universe, so it is the basic law of life to be ever more highly structured and to struggle against entropy.
~ Vaclav Havel

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