Oh j'cours tout seul Je cours et j'me sens toujours tout seul
Un Homme Heureux en tête depuis plusieurs soirs, par intermittence, fréquemment. William Sheller dans les hauts parleurs finalement, même si ce n'est pas obligatoirement ce qu'il faut pour mon optimisme délirant de ces derniers temps. Les pensées se bousculent un peu, la manipulation, l'Alzheimer de mon père, l'âge avancé de mes parents, le fait que pour lui, nous ne pouvons parler que de géniteur. Le passé proche et le présent qui s'entrechoquent drôlement parfois. D. est fâché contre un de ses amis, qui s'est marié sans le prévenir (le nouvel époux ne croit pas au mariage). Il aurait du faire un effort, penser que pour lui c'était important ... Le même discours que ma mère il y a sept ans. Je regarde passer les tentatives d'abordages de mon mental, vaguement détachée, un peu amusée, lasse en tâche de fond.
Je meurs si je reste ici, je tue ma mère si je pars ("enfin, c'est pas grave a près tout, je serai peut-être morte l'année prochaine, après tout, à mon âge"). J'en suis à être soulagée - un peu - que l'un de mes animaux soit mourru, qu'un autre ait été digéré par son compère d'aquarium. Compte les jours pour ton ascendante, fillette, avec un peu de chance ... Et je pense même à tout le poids des démarches, et rien ne semble léger. Le Harry de Sept A Huit porte le bouc et c'est nouveau, notre ancien président se fait mordre par son bichon parce que c'est un mauvais éducateur canin.
Juste envie d'être heureuse, mais je ne dois pas savoir comment faire, et me complaire dans le malheur, comme celle de Bagdad Café qui part avant la fin.
Quel que soit le temps que ça prenne
Quel que soit l'enjeu
Je veux être un
homme heureux